L’arrestation de DSK sous toutes ses coutures ce matin dans la revue de presse de France Inter. Sur ses conséquences politiques, à lire les journalistes (et à nous entendre), le problème essentiel serait l’absence d’un aussi bon candidat d’opposition pour les élections présidentielles.
Comme si notre avenir dépendait d’un seul homme (ou d’une seule femme bien évidemment), comme si les français avaient besoin d’un « Führer » (ou d’un « Duce » pour ceux qui préfèrent l’Italie).
M’enfin, c’est quoi cette conception immature de la politique qui voudrait qu’on ait besoin d’un "papa" (ou d’une "maman") qui guide le pays.
Je me fous de qui sera le candidat à la président de la république en 2012 (Van Rompuy à la présidence et Lady Ashton aux affaires étrangères de l'UE donnent toutefois une idée des limites de l’inacceptable à ne pas franchir)
L’important, n’est-il pas le projet et les équipes qui le conduisent dans nos différentes institutions politiques ?
Oui, je sais. Notre constitution donne un pouvoir sans pareil au président, mais d’ailleurs, pourquoi ne pas prévoir dans le projet une réforme constitutionnelle qui réduirait le pouvoir du monarque ?
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