vendredi 17 juin 2011

« La Grèce n’est pas à vendre »



Alors que la Grèce est toujours en récession économique, pour obtenir la cinquième tranche du prêt de 110 milliards d’euros que lui ont accordé en 2010 l’UE et le FMI, une nouvelle cure d’austérité est exigée des grecs, notamment un plan de privatisations massif inédit en Europe : Télécoms, chemins de fer, Défense, Banques, autoroutes, eau, ports, aéroports, électricité, paris sportifs, biens immobiliers...
On n’en est pas encore à la vente d’îles ou de l’Acropole comme l’avait suggéré des allemands mais selon le Guardian l’idée a fait son chemin.

Dans la foule, Andromaque, une militante du collectif «Je ne paie pas», campe sur la place Syntagma depuis le début du mouvement, le 25 mai : «Le premier plan de rigueur a augmenté les tarifs des transports en commun et des péages de façon éhontée. Nous avions décidé de ne plus payer. Aujourd’hui, ils veulent privatiser les trains, les ports, les aéroports. Mais tout ça, ce sont les biens collectifs, ceux du peuple. Cela ne leur appartient pas. C’est pour cela qu’on est là, tous ensemble, pour dire non à cette nouvelle cure d’austérité», lâche-t-elle d’un trait. Hier, dans ce Woodstock «à la grecque», bandes de jeunes, familles avec enfants, retraités très remontés, militants d’extrême gauche et anciens combattants revêtus de la traditionnelle fustanelle étaient donc réunis dans une ambiance festive et combative à la fois. En milieu de journée, la police citait le chiffre de 20 000 manifestants dans le centre d’Athènes, les médias en comptaient le double.


Entre autres conséquences funestes, la braderie du patrimoine national aux riches le plus souvent étrangers devrait ouvrir une autoroute à un national-populisme mortifère.




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