- Il y a des milliardaires américains qui demandent à Obama de pouvoir payer plus d’impôt.
- Nannnn ! C’est pas vrai ?!
- Je te jure ! Je t’enverrai le lien de l’article.
- J’ai manqué l’info. C’est énorme. Même si ça sent la com à plein nez.
- Il faut vraiment que ça craigne : Ils commencent à faire dans leurs brailles !
- J’ai lu un bouquin pas mal dont le sujet et point de départ est Bill Gates, sa fondation philanthropique...
- Ah oui. Il appelle tous les milliardaires à faire comme lui, à donner la moitié de sa fortune ?
- Paraît que ça ne marche pas en France. Les nôtres sont trop radins.
- ça me fait chier ce truc de charité discrétionnaire... même si on ne peut pas cracher dans le porte-monnaie.
- Des impôts, comme tout le monde ! [...]
Ils sont riches et veulent être plus taxés Europe 1 Novembre 2010
Les milliardaires se foutent de la charité Libération Décembre 2010
Bill Gates n’est plus l’ennemi public un point zéro. Bill n’est plus un potentat, un souverain, un Monopoly à lui tout seul, il a changé. Il est devenu l’ami des nécessiteux qui n’en espéraient pas tant. Il redistribue son argent, le cède au développement, l’anoblit.
Car l’heure est au repentir et à la honte de l’accumulation privative. Boudant sa puissance, le boss a démissionné et s’est missionné.
Concevant seul un tout nouveau challenge : convaincre les autres très très riches de lâcher autant d’argent que lui pour des causes humanitaires reconnues urgentes. Soudain bavard, émouvant, convaincant, généreux voire encombrant, il donne beaucoup et reçoit peu.
À vérifier tout de même. Mais quelques deux ou trois bilans comptables ont suffi à redimensionner sa cote d’amour. Quel virage. Mais comment en est-il arrivé là ?
Bill - textes rassemblés par Daniel Foucard aux Editions Inculte